mardi 27 août 2013

Voile de beauté

Sa beauté reflète la douceur d'une fleur
La caresse d'un doux vent cajoleur
Le souffle chaud d'une légère moiteur.

Sa beauté empreigne le regard captif
La mémoire, d'aucune manière, ne résiste
La vision aveuglée par ce doux artifice.

Son regard miroite le touché caressant
Le foudroyant soleil jaune et énergisant
L'océan calme et froid des réminiscences.

Mon âme voyage dans les contrés oubliées
Lorsqu'effacée est ton visage ainsi présenté
L'espace d'un moment trop vite passé.

Mon coeur chavire sur l'océan du souvenir
S'y perd dans le naufrage de son navire
Dû aux tourments que la vie conspire.

Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète

lundi 26 août 2013

Doux "Allô"

Entendre le son de sa voix
Comme un chant des carillons 
Qui résonnent dans ma nuit
Et frissonnent mon insomnie

Mémoire du chant de douceur
De son "Allô" enchanteur 
Qui illumine ma nuit 
Et culmine mon insomnie. 


Le tranchant de sa froidure
Qui blesse ma vision d'elle
Qui provoque la nuit
Malgré l'insondable insomnie 


Son chant est malgré proie
Plus puissant que les clochers
Apaisant mes nuits
Souhaitant endormir cette insomnie. 


Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète

dimanche 25 août 2013

Encre ou ne pas encre ...

La destinée de la plume est le contacte avec sa feuille.

Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète

Isolement

Ma plume est un livre fermé
S'y étouffent les mots
À défaut d'être consommés.

Dans l'oubli isolé
Se camouflent les mots
À défaut d'être partagés.

Sur les pages déchirées
Disparaissent les mots
À défaut d'être imprimés.

Tant d'images, tant de sages
Douleurs du loin, douleur du moins
Le couteau d'un rein, n'est plus rien
Quand la mémoire saigne que tu peignes.

Ma couverture, de toi en reliure
J'étouffe mes mots
Par défaut, par censure.

Disparu, comme une souillure
Je camoufle mes mots
Par défaut, sous des rayures.

Ma plume en écaillures
Disparu sans mes mots
À défaut d'une balayure.

Tant d'images, tant de pages
Douleurs de loin, si seulement au moins...
Le couteau de tes reins contre les miens
Ma mémoire saigne ...

Que je sois maintenant rien ...

Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète

Le silence est ...

La douleur d'être témoin dans le silence est aussi flagellante que l'ignorance.

Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète

Un océan de paix ... ou de troubles

La vie est souvent tel un miroir d'eau où seul notre reflet nous incombe. Et bien qu'il pourrait être agrémenté d'agréable voiliers, on leur épargne des naufrages et des coques brisés. Car c'est alors que le miroir devient trouble avec une mousson renversante, d'une main imprévue, bien qu'ingénue, sur le flanc d'une rive embrochée.

On doit se regarder dans ce miroir, y voir le fond de notre océan, y ratisser la vie qui s'y cache, y boire notre histoire. 

Vaudelaire
Poète des pauvres et pôvre pouète

samedi 24 août 2013

lundi 12 août 2013


La dernière portée


La perte d'une âme complice est aussi pénible parfois que la perte d'un être Aimé. Le vide autour qui perpétue son point d'orgue; résonances consonantes de silences en contre-point. La lourdeur des liaisons laisse les notes en suspension comme si nul attachement ne vibrait. Faux qu'est cette impression de chant libre, lorsque le champs est rasé et labouré à chaque saison comme une perpétuelle répétition. 

L'attente du signal du chef de cet orchestre vide, quitté de ses artisans; moment d'anticipation comme le vent attendu pour assécher la pluie. Les vrilles de mon esprit, tourments alimentés par le vide, en triolets, sans pause aucune en soutien à cette gamme. 

Un signe ... une note ... une clé .

Point d'orgue .....

(vieux texte de 2012)
C'est aux galops que viennent mes mots en caresses crescendos qui ne tiennent en faux.