samedi 18 janvier 2014

Corps du temps


Tic-tac, le temps qui égraine ma passion
Ding! le réveil qui éteint cette chanson
Ah ! l'écho du rêve que nous partagions!

Quand tu lèves le voile, que je découvre en ton sein, ta fougue,
Je me délecte de la sincérité, hypnotisé en ton sein; ton joug. 

En glissant le long de ton ombre
Perdu dans l'insondable pénombre
Je ne suis que nocturne lumière
Je rêve de l'estuaire.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


vendredi 17 janvier 2014

Raz de marée


Pourrais-je me mouvoir en une tempête de pensées, où l'absence n'est présente que dans un oublie dans l'action ?

La présence qui se ressent malgré l'absence, comme un vent qu'on ne peut voir, menant son parfum dans les recoins invisibles mais Ô si présent !

Les images sont navires perdus dans leur bouteille à la mer, au gré d'une vague brouillonne, aux tourbillons inattendus. Des images sensibles, fragiles dans leur immortalité; au parfum d'un océan turquoise. Toutes voiles déployées pour capter un souffle d'avenir, un souffle de bouteille au chant du large qui trouve son port.

Est-ce que l'érotisme d'une plage ne se ressent qu'avec un navire libre au vent ? L'érotisme me quitte, sablé que je suis sur cette plage déserte; la soif qui quitte le verre, ne laissant que le glacial vide d'un coquillage muet.

Le bien-être de la liberté; la prison de l'isolement. 
Le bien-être de la plume; la prison de l'encre. 
Le bien-être de l'érotisme; la prison de la distance.
Le bien-être du corps; la prison de la proximité.
Le bien-être du soi; la prison de l'égo.
Le bien-être de la prison; la prison du bien-être !

Je voyage dans le doute. Je voyage dans les contradictions.

On me demande si je pense. Je panse ...



Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


Fruit qui fuit


Assumer ses nuits
Alors que s'éveil la raison
Au matinal soleil
Est le fruit 
Des inavouées passions
En nous qui sommeil.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


jeudi 16 janvier 2014

Piscine


Flottaison d'une envie, 
la piscine de ma nuit, 
je bois ta passion 
et nage sans raison. 

Je nous y vois, 
dans cette mare parfois.

Où les nuances ne sont que bleues
entre nous deux. 
Où les envies qui tente, 
ne sont plus que 50.

Les sous-courants, 
sans être épuisants, 
supportent le poids de nos images
ajoutant sans cesse à nos pages.

Le vent qui brise, 
la bise qui baise, 
la braise qui brûle, 
le feu qui nous consume, 
en vapeur nos âmes s'élèvent de cet écume.



Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


Pluie matinale

Les matins de l'ennui
Sur les cheveux gris de la pluie
Ruissellent sur le temps qui fuit
En une danse infinie
Qu'on voudrait garder au lit.


Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète