mercredi 9 décembre 2015

Toile d'étoiles

Le jour est venu
Où ton pas avance sans le mien
Que l'horizon ne t'abrite plus
Tout s'en trouve bien
Deux soleils venus
Partis en différents chemins
Prendre le temps du temps
Voir s'éloigner et pourtant
S'écouter respirer dans le temps
Ne jamais oublier pour autant
Un sourire se figeant
Dans le temps
Deux astres sur des orbites
Aux apogées opposées
Bien que joins d'un passé tacite
Ces voies célestes aux univers éloignés
De nouvelles étoiles abritent
Vies de paix retrouvé


Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


jeudi 5 novembre 2015

Camille Matinale Jonquille

Dans ce regard aux milles lumières
Ce fruit tant convoité par les prières
Telle une feuille isolée dans cette clairière
Le bonheur caresse la pupille d’aujourd’hui comme hier

Dans ce sourire d’étoiles filantes
Cette toile brillante et envoutante
Tel un voile recouvrant les attentes
La joie réchauffe le monde d’aujourd’hui comme antan

Votre bonheur se sent
Votre joie s’entend
Brillez chère muse
Brillez des plaisirs qui amusent
Brillez du lustre de la luxure

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


vendredi 30 octobre 2015

Rendez-vous manqué

C’est le souffle qui étouffe
De ce bonheur qui m’engouffre
On ne te voit, ni te touche
Mais sur nous, tu souffles

Ce plan, ce dessein, de nos mains
Les efforts de traits de crayons
Une vie d’active construction
Avec l’amour des lendemains


Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins


Une feuille qui vole dans le vent
Seule et légère, de couleurs fauves
Tombe au sol, anonyme au temps
Invisible, trop lourde, se sauve

Le rêve au loin, souffle disparaissant
Souffle chanson qui s’essoufle
Au loin, au loin, il s’évapore
Au loin, si loin, il s’éteint


Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins


À porter de main, écriture sur parchemins
Une histoire aux cursives dérisoires
L’espace d’une fenêtre, lumière infuse de l’être
Derrière les rideaux, ombres diffuses en lambeaux

Devenir ce qui n’est, être ce qui pourrait
Apparences présentaient, aux sentiments, ressentais
Délicieux goût du rêve, soufflé de la grève
Roulant sur la page, de sable, égratigné et de passage


Au loin, meurt sans entrain
Cet horizon divin
La vision blessée de venin

Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins


Nos rêves de vie sont des dessins à la plume de plomb
Sur une plage caressée de vagues de fond
Ils apparaissent en châteaux phares, points forts
Et s’effacent subtilement, coulant au loin, malgré les efforts


Au loin, meurt sans entrain
Cet horizon divin
La vision blessée de venin

Au loin, meurt ce petit train
Un horizon sans fin
Un mirage … vain






Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


samedi 24 octobre 2015

Hush

I miss you so much
My life has no meaning
My head unresting
These memories and such
I miss seeing you blush
My eyes closed unsleeping
My days dreaming
These memories dont flush
I miss that first crush
My heart slowly reviving
My road a sense finding
These memories so lush
I miss ...
I've missed ...
I'll miss ...
In a swollen rush
Away life is sliping
Away you are flowering
Apart forever ... hush
Hush ...


Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


lundi 28 septembre 2015

Eyes Wide Chat


In the darkness, eyes that stare.
Crawling spiders; do I dare ?
Shivering spine; frozen face.
The Black eyes, my soul, enchase.

Dont know what your thinking aloud
Anything you should really be proud ?
Words loudly whisper through the wire
As your staring mystery eleviates higher.

Fingers warmly dancing in soft fury
Gently blowing a thin wind, so hairy.
A veil for the eye, a knife for the heart.
What treasure LIES beneath this chart ?

Evolution: a flower to the seed
Rain to the sky
On The edge of our seat
No excuses, no lie.
Curtain's up on my eye.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


lundi 21 septembre 2015

Que ...

... tu es belle comme la fleur du printemps
comme le vent frais de l'automne
comme l'hiver féérique aux rêves d'enfants
comme l'été parfumé sur la grève qui chantonne

... tu es belle où aucun coeur ne résiste
où l'esprit se perd dans le vent tourbillonnant
où la main sur la joue altruiste
où la bouche muette sur le papier blanc

... tu es belle le temps que pleut les souvenirs
le temps que l'essence spirituelle oublie
le temps d'un sablier qu'il faut retenir
le temps ... que le temps s'enfuit

... tu es belle simplement
Simplement toi.



Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


Nothing But Strangers: Lettre de France

Merveilleux texte :
Nothing But Strangers: Lettre de France

Inspirant :

Quelle profonde tristesse
En pavés salés piétinés
Paris la conquise
Paris la folle envie

Votre plume, glissant dans vos mains
Jette ancre dans vos dessins
Sillons de prouesses
Sillons de détresse

J'incline ma plume
Que mon encre ne fume
Au feu de votre talent
Au talent de votre feu

mardi 15 septembre 2015

Immobile


1, 2, 3

Ce jour, comme l'autre
Et celui d'avant
Et celui d'après
Le temps s'écoule
Une rivière infini
De pluie nourrit
Les Nuages bougent
Mais restent

Quand le jour ne se lève point
Sur notre Lune d'éclipse
Divagations en vagues contrepoints
Nos sommets d'ellipses
Retournent au même point

Comment s'élever
Et se dépasser
Et se surpasser
Le temps s'écoule
Sur notre fierté fini
Un chemin sans bruit
Les Cailloux bougent
Mais restent

Quand le jour ne se dresse point
Sur les Dunes ellipses
Divagations en vagues contrepoints
Aux horizons éclipsés
Nous retournent au même point

      Tic tac de l'horloge
        1, 2, 3 du conteur
      Musique en silence
        Réveille en patience

Quand le jour ne se lève point
Sur notre Lune ellipse
Divulgation sans vague, sans point
Nos sommets éclipsés
Nous tournent le poing

Quand le jour ne se lève point
Sur notre Lune d'éclipse
Divagations en vagues contrepoints
Nos sommets d'ellipses
Retournent au même point

3, 2, 1 ...


Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


vendredi 14 août 2015

Ne pouvoir poser mes mots sur tes lèvres
De ces baisées tant aimés
Ne reste que l'encre de cette fièvre
Libéré sur la feuille de nous vidée


Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


mardi 17 février 2015

Amitié ensoleillée

Quand un sourire est un soleil aux milliers de rayons blonds
Un regard brillant de vie et d'assurance, où on se fond
On se brule l'envie à sa proximité, mais s'émancipe sinon.

Ô toi jolie blonde, amie des fripons et fondatrice des inspirations
Merci d'offrir les glaces de ces monts
Et fondent sur leurs flancs les délicates intentions.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète