dimanche 17 août 2014

Toi, Rivage de soi

L'ocean sculpte le rivage
Modelant ce doux visage 
Les yeux du desir de vivre
Main dans la main, ivres
La bouche murmure
Les echos de Namur
Ravalant les vagues aux rochers
Matinales et fraîches marées
La chevelure ondulée du sable
Caresse la joue inoubliable
Le sourire paisible
Tableau immiscible
L'être qui soi

Lettre qui voit

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


samedi 16 août 2014

Corps étoilés

Le calme vert de cette matinée sans lumière
Offre un réveil qui sans toi n'a de merveille
Malgré les yeux ouverts, les songes sont découverts
Et sur un lit d'oseilles, près de moi, je pose nos oreilles
Les feuilles d'hiver, ce calme sévère
Flottantes comme abeilles, immobilisme si vieille
Je nuit nos touchés primevère, et jour nos cuillères
Le calme sommeil de cette matinée sans Soleil.

Nos corps enlacés, cet univers étoilé
Souffle de frimas sous chaleur de magma
Nous glissions du glacier, fondu de ces baisers
Dans ce calme plat, sous la main de Brahma
Le bien-être désiré, l'extase de ton touché
Le creux de mon être t'y cala, le réconfort y trouva
Mouvements ondulés puis de mains feutrés
Ton corps s'éleva, de mon corps, au-delà.


Nos corps enflammés dans cette matinée tamisée.

Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète