mardi 15 octobre 2013

Les ailes d'Abigaëlle


"En cette journée de sensibilisation au deuil périnatal, je dédie ce message d'espoir à tous les parents esseulés et dans la peine de la perte d'un joyaux... "


Le temps qui s'écoule comme le vent contre un moulin
Sans compter ses pas, le sourire de la vie sans fin
On voit apparaitre un rayon de lumière, caresse des yeux
On sent le souffle de ce parfum des cieux.

ce qui vole
  ne s'y colle
puis s'envole
  et rend folle

On compte les espaces, vides sidéraux, qui s'égrènent
Les tripes s'accrochent aux poumons des demains sans peine
Un parfum, une fleur qui fane, une pluie sans eau
Le torrent des stupeurs qui saisi notre oiseau

ce qui vole
  nous colle
puis s'envole
  avec Éole

Le vide qui se cri dans un souffle éteint, arrêt du moulin
Jamais ce temps ne sera compté, jamais ne sera fin
On rêve de cette lumière, marque de feu dans nos yeux
Sans toucher, sans humer, ce parfum des cieux.

ce qui vola
  se voila
et que voilà
  au-delà

La trace de la moisson de notre coeur batera sur nos plaies
Le pain de notre avenir, moulu de nos espoirs, était
Mais le doux vent soufflera des plaines sur le moulin
Et on sentira son souffle et son parfum moudre sans fin.

En mémoire à toi, à elle, à lui, à vous tous parties 
Dans un bruissement d'ailes, en souvenir d'un paradis.


Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


samedi 12 octobre 2013

Pianotée

Ces mains que tu laisses parcourir ce dos, ce dos crispé de cette attente d'un souhait de nuit, lui procurent ces frissons aux chocs électriques qui se répandent dans les moindres recoins "ensoirés", mais si caressés.

Une lumière humide "chandelle-lise" ton antre et cramoisie être, le soulevant de sa fougue comme le vent cueille la feuille rouge sanguine, frivole et délicate. Humectant ton orée de plaisir avec la tendresse du duvet matinal et la délicatesse du danseur de feu.

Dans une danse où les muscles rencontrent les douleurs des tensions libérées, des frictions de l'attente consumée, des crissements de pores ensorcelées, le pas "s'enlace-grippe" dans une étreinte enracinée au plus profond de tes jouissances.

Les sens aux aguets, affutés et surexcités, l'oreille de la caresse pianote ce dos courbé, notant le chant de ses reliefs sur une porté habilement dirigée de la baguette de maestro. Le rythme des rimes se perd, la frime de la pomme chantée s'oublie, alors que l'unisson de la conclusion "s'orgue-ouïe".



Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète


jeudi 3 octobre 2013

Mots muets

Lorsque les mots étouffent la passion
Que le silence crie au secours
Nous suivons le même parcours.
Où du reste n'est notre union

Lorsque les mots éparpillent les raisons
Que le silence dicte sa cour
Aucun joyeux calembour
Ne traduit nos intentions

Lorsque les mots dans leur silence
Que le silence par ses maux
Tout ce qui sonne faux
Aiguise notre patience.

Parfois les meilleurs mots
Sont ceux qu'on ne dit
Ni ceux qu'on écrit
Mais ceux qu'on vit.



Vaudelaire 
Poète des pauvres et pôvre pouète