C’est le souffle qui étouffe
De ce bonheur qui m’engouffre
On ne te voit, ni te touche
Mais sur nous, tu souffles
Ce plan, ce dessein, de nos mains
Les efforts de traits de crayons
Une vie d’active construction
Avec l’amour des lendemains
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
Une feuille qui vole dans le vent
Seule et légère, de couleurs fauves
Tombe au sol, anonyme au temps
Invisible, trop lourde, se sauve
Le rêve au loin, souffle disparaissant
Souffle chanson qui s’essoufle
Au loin, au loin, il s’évapore
Au loin, si loin, il s’éteint
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
À porter de main, écriture sur parchemins
Une histoire aux cursives dérisoires
L’espace d’une fenêtre, lumière infuse de l’être
Derrière les rideaux, ombres diffuses en lambeaux
Devenir ce qui n’est, être ce qui pourrait
Apparences présentaient, aux sentiments, ressentais
Délicieux goût du rêve, soufflé de la grève
Roulant sur la page, de sable, égratigné et de passage
Au loin, meurt sans entrain
Cet horizon divin
La vision blessée de venin
Au loin, meurt à petit train
Un horizon sans faim
Une vision d’impossibles fins
Nos rêves de vie sont des dessins à la plume de plomb
Sur une plage caressée de vagues de fond
Ils apparaissent en châteaux phares, points forts
Et s’effacent subtilement, coulant au loin, malgré les efforts
Au loin, meurt sans entrain
Cet horizon divin
La vision blessée de venin
Au loin, meurt ce petit train
Un horizon sans fin
Un mirage … vain
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