vendredi 25 mars 2016

Morgane la fée

Sous la source coulant de ce sourire
Un pré de printemps au parfum de plaisirs
Mon regard vogue sur la rivière de votre terreau
Où se perdent les troncs les plus hauts
Forts de leur droiture
Ils perdent leur cime, leur toiture
Sous l’emprise de votre embrasé regard
Et plient l’échine, hagard
En offrande, leur racine
À ces lèvres assassines


Sous la source chaude de ce regard
Je perd mes repères, mon phare
Au gré du vent, des moutons blancs
Branche dérivant sur ce mouvementé océan
Dans le feu de ces cheveux
Mes mots violent mes voiles pour deux
En caresses impossibles
Mais de mains incorrigibles
En offrande, votre corps frissonnant
Comme la fleur de printemps





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