mardi 11 octobre 2016

Les nuits de Mia

Comme un cadeau glissant le long d’un rein
Tisserand de frissons à l’aide d’une main
Ce jour nourrie la passion d’une vie
En bulles festoyantes d’envies
Que chaque pas sur le chemin
Portant les désirs et l’amour vers demain
Prenne le pied de chaque nuit
En bulles festoyantes unies
Les mains déballant votre corps de loin
Dénouant les noeuds de contre-points
Du doigt creuse votre délicieux puit
Des bulles festoyantes, il jaillit
Que ce jour des mille et une nuits
Coulant à flots les pas avec lui
Soit mémorable fête, desseins
En bulles festoyantes sans fin
Bonne fête à Mia, aux cheveux d’or, soleil de nuit.



mardi 30 août 2016

De la mer au moulin

Un autre ruisseau qui s'efface dans la fertile terre 
Chaque pas vers la mer 
Est balayé du souffle du destin 
Tout disparait sans dessein

La vie tourne son moulin sous le vent du présent emportant les rêves et les espoirs d'un demain sans histoire, moulant le blé d'une moisson qui ne se récolte plus, laissée dans un champs aride et sans pluie, où même le soleil ne brille qu'indirectement et que le souffle ne chante que pour les fleurs et les arbres distants, réduisant au silence le buisson esseulé dans une forêt de quatre murs.


lundi 6 juin 2016

Les matins perdus

Ce matin là, dans la valse valise des mémoires inscrites, ces touchés de peau transcrite, le coup de langue sans mot, nous étions le réveil. Pores glissant sur terrain humide comme rivière d'été, sillonnent les recoins de nos natures pour se toucher l'avenir. Le cri des feuilles frémissantes d'émoi au vent matinal, bruissement d'un drap d'herbes, parfumé de passion, enivre l'odorat de la faim. Comme un microsillon, se lire le relief du bout d'un doigt, danser la ronde voix, forte et profonde, des plaisirs des pressions exprimées. Prendre l'éternelle place des images gravées, mariées au sexe de l'univers, une beauté étoilée, une voie marché, couru ... perdu.


dimanche 24 avril 2016

Arc-en-ciel

Habillé de lumière
Ces parfums de paupières
Caresses de plaisirs offerts
Enivrée du corps
Baignée de l’amphore
D’une saison en son for
Intérieur de l’être
Lumineux de lettres
Fleuries de cette fête

Habillé de lumière
Rivière à paupières
Caresse feutrière
Enveloppant raison
D’un vêtement saison
Et coule une chanson
Béa de mots
Moment si beau

Fleurie le Sol en clé de Do


Crédit Photo: Kseniya Filtschew https://500px.com/photo/1127691/daniela-by-edelique

mardi 12 avril 2016

Private maid

Moving amongst dust and lust
A hand on your bust
A bosom getting thrust
May we vacuum the crust
That left us without trust
You shall see the dance
Of the cleaned stance
And a single glance
Would have you clinched



samedi 9 avril 2016

Draps

Ce paysage qui se dessine sous mon regard
Ces valons où se cachent les ébats de la nature
Ces souvenirs d'explorations à dos de bayards
Ombres semi-effacés, dessins de ces figures

Chaque plis, chaque frange, une évolution
Que la matinale lumière, de son revers, révèle,
Les mouvements de sol, emprise de passion
Témoins d'étreintes de sentiers bordés en louvelle

Contrejour jeune sonnant le glas des ténèbres
Chaleur du levée couché dans cette idylle
Sous la main vadrouilleuse se dessinent les vertèbres
S'éveillant sur cette nature dynamophile

mardi 5 avril 2016

Between closeness

The river of intention flowing across this infinite space, as emptiness between millions of stars burning the black night into an immortal fire.
This space sensed, not seen, compressed, not eliminated. Down this hole we both fall as shooting stars across a burning sky.
A touch flowing in a diamond river, a kiss burning the forest down under, rising its nature to the Moon, crying for the wolf to end this twisting winds of words laid on fall leaves dressing this bed of fire.

Poète des pauvres et pôvre pouète